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64 R e v u ed el ’ I n s t i t u td uM o n d ee td udéveloppement
l’horizon 2012. Ce plan s’appuie sur quatre priorités : permettre à l’ensemble
des Français d’accéder aux réseaux et aux services numériques ; développer
la production et l’offre de contenus numériques ; accroître et à diversifier les
usages et les services numériques dans les entreprises, les administrations
et chez les particuliers ; et enfin, rénover la gouvernance et l’écosystème de
l’économie numérique.
Pour favoriser le développement de l’administration numérique, le plan
France numérique 2012 prévoit notamment une première action à desti-
nation des agents publics puisqu’il encourage le télétravail dans le secteur
public en rappelant que ce mode de travail, pourtant peu utilisé, favorise
la flexibilité des salariés, réduit les déplacements domicile/travail et donc
l’empreinte carbone et allège les charges de structure.
une seconde action visant à améliorer les politiques publiques grâce au nu-
mérique est tournée vers les usagers. Pour ce faire, plusieurs perspectives
sont envisagées et notamment, l’amélioration du service aux usagers passe
par la mise en place d’une e-justice destinée à en faciliter l’accès, grâce au
déploiement des TIC en matière de service de santé et de bien-être ou en-
core par une dématérialisation des procédures de bout en bout. Il est ainsi
souligné la nécessité de faciliter l’accès aux services de l’usager et d’assurer
l’accessibilité des sites de l’administration.
La troisième action pour permettre le passage à une administration nu-
mérique est tournée vers l’administration elle-même. L’objectif est alors de
contribuer à l’optimisation de son fonctionnement. Cette troisième action
est essentielle, car elle conditionne le bon déroulement du processus de
numérisation de l’administration. Autrement dit, sans ces actions, il n’est
pas possible d’envisager une administration électronique moderne. La mise
en place d’une administration électronique suppose bien entendu de pré-
voir et d’assurer l’archivage électronique des données et des documents
numériques qui ne vont pas cesser de se développer avec l’administration
numérique. La mise en place d’une administration électronique implique
en outre d’assurer l’interopérabilité entre les administrations. Enfin, il est
nécessaire de réadapter l’état et de tourner son action vers les enjeux du
numérique.
Enfin, la mise en place d’une administration électronique repose sur une
confiance numérique. La quatrième action consiste donc à mettre en place
les outils nécessaires pour assurer la confiance dans l’utilisation des services
de l’administration numérique.
Il est certes intéressant d’avoir étudié ces différents plans, mais il est encore
plus fondamental de se demander quelle en a été leur portée au final. Or,
en la matière, il apparaît que si la France a accusé un certain retard pendant
de nombreuses années dans la mise en œuvre d’une administration électro-
nique, elle a su devenir un pays pionnier en la matière sous l’impulsion de
ces plans successifs avant de reculer de nouveau au regard des autres pays.
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RIMD–n 4–2013
l’horizon 2012. Ce plan s’appuie sur quatre priorités : permettre à l’ensemble
des Français d’accéder aux réseaux et aux services numériques ; développer
la production et l’offre de contenus numériques ; accroître et à diversifier les
usages et les services numériques dans les entreprises, les administrations
et chez les particuliers ; et enfin, rénover la gouvernance et l’écosystème de
l’économie numérique.
Pour favoriser le développement de l’administration numérique, le plan
France numérique 2012 prévoit notamment une première action à desti-
nation des agents publics puisqu’il encourage le télétravail dans le secteur
public en rappelant que ce mode de travail, pourtant peu utilisé, favorise
la flexibilité des salariés, réduit les déplacements domicile/travail et donc
l’empreinte carbone et allège les charges de structure.
une seconde action visant à améliorer les politiques publiques grâce au nu-
mérique est tournée vers les usagers. Pour ce faire, plusieurs perspectives
sont envisagées et notamment, l’amélioration du service aux usagers passe
par la mise en place d’une e-justice destinée à en faciliter l’accès, grâce au
déploiement des TIC en matière de service de santé et de bien-être ou en-
core par une dématérialisation des procédures de bout en bout. Il est ainsi
souligné la nécessité de faciliter l’accès aux services de l’usager et d’assurer
l’accessibilité des sites de l’administration.
La troisième action pour permettre le passage à une administration nu-
mérique est tournée vers l’administration elle-même. L’objectif est alors de
contribuer à l’optimisation de son fonctionnement. Cette troisième action
est essentielle, car elle conditionne le bon déroulement du processus de
numérisation de l’administration. Autrement dit, sans ces actions, il n’est
pas possible d’envisager une administration électronique moderne. La mise
en place d’une administration électronique suppose bien entendu de pré-
voir et d’assurer l’archivage électronique des données et des documents
numériques qui ne vont pas cesser de se développer avec l’administration
numérique. La mise en place d’une administration électronique implique
en outre d’assurer l’interopérabilité entre les administrations. Enfin, il est
nécessaire de réadapter l’état et de tourner son action vers les enjeux du
numérique.
Enfin, la mise en place d’une administration électronique repose sur une
confiance numérique. La quatrième action consiste donc à mettre en place
les outils nécessaires pour assurer la confiance dans l’utilisation des services
de l’administration numérique.
Il est certes intéressant d’avoir étudié ces différents plans, mais il est encore
plus fondamental de se demander quelle en a été leur portée au final. Or,
en la matière, il apparaît que si la France a accusé un certain retard pendant
de nombreuses années dans la mise en œuvre d’une administration électro-
nique, elle a su devenir un pays pionnier en la matière sous l’impulsion de
ces plans successifs avant de reculer de nouveau au regard des autres pays.
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