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58 R e v u ed el ’ I n s t i t u td uM o n d ee td udéveloppement
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politique » .
Les discussions menées dans le cadre de cette réunion destinée à permettre
aux pays membres de mieux planifier et mettre en œuvre leurs stratégies
de gouvernement électronique ont permis de confirmer qu’une meilleure
utilisation des TIC permettrait de simplifier et d’améliorer la performance
du secteur public, le rendant plus efficace et réduisant les coûts pour les
citoyens. Il a été rappelé le rôle stratégique que peuvent avoir les nouvelles
technologies dans le cadre des réformes et en particulier pour ajuster la
structure de gouvernance, réaliser des économies d’échelle, et éliminer les
obstacles existants pour le partage des services et des solutions entre les
23
différentes branches des administrations .
La mise en place d’une administration électronique, puis numérique s’ins-
crit donc dans ce mouvement de modernisation du secteur public qui s’est
amorcé depuis le début des années 1980 dans un premier temps dans un
pays comme la Nouvelle-Zélande, puis qui s’est progressivement généralisé
à la Scandinavie ou au Canada une décennie plus tard avant de concer-
ner d’autres pays européens comme le Royaume-uni. Ces pays pionniers
qui ont conduit des mouvements de rationalisation de leurs dépenses pu-
bliques en menant notamment des revues générales de politiques publiques
sont aussi à l’avant-garde de l’administration électronique. Ainsi, en est-il
par exemple du Danemark qui est considéré comme un pays leader dans
l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour
améliorer l’accès aux services publics ainsi que l’efficacité et l’efficience du
24
secteur public .
Cette prise de conscience du rôle de l’administration électronique dans la
réforme de l’état concerne tous les pays, y compris les pays émergents. Tel
est le cas du Mexique qui depuis de nombreuses années recourt aux nou-
velles technologies et développe l’administration électronique pour faire
face aux défis budgétaires et aux problèmes sociaux comme la pauvreté ou
25
l’accès aux services de base de qualité auxquels il est confronté .
La France, quant à elle, a accéléré son processus de modernisation des
administrations en particulier depuis la loi organique relative aux lois de
22 A. de Geus, Secrétaire général adjoint l’OCDE. Propos tenus à Bruxelles le 12 octobre
2010 lors de la conférence des hauts responsables de l’administration électronique.
23 Les conclusions de la réunion des hauts responsables de l’administration électronique du
12 octobre 2010 ont été transmises à la Réunion ministérielle du Comité de la gouvernance
publique de l’OCDE qui s’est tenue en Italie le 15 novembre 2010 (Vers la reprise et le parte-
nariat avec les citoyens : l’appel en faveur d’une administration innovante et ouverte, Venise,
2010). Cette réunion a notamment permis d’étudier les moyens que les gouvernements
pourraient utiliser à l’avenir pour améliorer l’efficacité du secteur public et promouvoir un
gouvernement ouvert et transparent.
24 OCDE, Denmark - Efficient E-Government for Smarter Public Service Delivery, décembre
2010.
25 OCDE, Public Governance Reviews Towards More Effective and Dynamic Public Manage-
ment in Mexico, 2011.
o
RIMD–n 4–2013
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politique » .
Les discussions menées dans le cadre de cette réunion destinée à permettre
aux pays membres de mieux planifier et mettre en œuvre leurs stratégies
de gouvernement électronique ont permis de confirmer qu’une meilleure
utilisation des TIC permettrait de simplifier et d’améliorer la performance
du secteur public, le rendant plus efficace et réduisant les coûts pour les
citoyens. Il a été rappelé le rôle stratégique que peuvent avoir les nouvelles
technologies dans le cadre des réformes et en particulier pour ajuster la
structure de gouvernance, réaliser des économies d’échelle, et éliminer les
obstacles existants pour le partage des services et des solutions entre les
23
différentes branches des administrations .
La mise en place d’une administration électronique, puis numérique s’ins-
crit donc dans ce mouvement de modernisation du secteur public qui s’est
amorcé depuis le début des années 1980 dans un premier temps dans un
pays comme la Nouvelle-Zélande, puis qui s’est progressivement généralisé
à la Scandinavie ou au Canada une décennie plus tard avant de concer-
ner d’autres pays européens comme le Royaume-uni. Ces pays pionniers
qui ont conduit des mouvements de rationalisation de leurs dépenses pu-
bliques en menant notamment des revues générales de politiques publiques
sont aussi à l’avant-garde de l’administration électronique. Ainsi, en est-il
par exemple du Danemark qui est considéré comme un pays leader dans
l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour
améliorer l’accès aux services publics ainsi que l’efficacité et l’efficience du
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secteur public .
Cette prise de conscience du rôle de l’administration électronique dans la
réforme de l’état concerne tous les pays, y compris les pays émergents. Tel
est le cas du Mexique qui depuis de nombreuses années recourt aux nou-
velles technologies et développe l’administration électronique pour faire
face aux défis budgétaires et aux problèmes sociaux comme la pauvreté ou
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l’accès aux services de base de qualité auxquels il est confronté .
La France, quant à elle, a accéléré son processus de modernisation des
administrations en particulier depuis la loi organique relative aux lois de
22 A. de Geus, Secrétaire général adjoint l’OCDE. Propos tenus à Bruxelles le 12 octobre
2010 lors de la conférence des hauts responsables de l’administration électronique.
23 Les conclusions de la réunion des hauts responsables de l’administration électronique du
12 octobre 2010 ont été transmises à la Réunion ministérielle du Comité de la gouvernance
publique de l’OCDE qui s’est tenue en Italie le 15 novembre 2010 (Vers la reprise et le parte-
nariat avec les citoyens : l’appel en faveur d’une administration innovante et ouverte, Venise,
2010). Cette réunion a notamment permis d’étudier les moyens que les gouvernements
pourraient utiliser à l’avenir pour améliorer l’efficacité du secteur public et promouvoir un
gouvernement ouvert et transparent.
24 OCDE, Denmark - Efficient E-Government for Smarter Public Service Delivery, décembre
2010.
25 OCDE, Public Governance Reviews Towards More Effective and Dynamic Public Manage-
ment in Mexico, 2011.
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