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ration en matière de défense des frontières, en étant pleinement interopé-
rable et en luttant contre le terrorisme.
L’initiative de coopération d’Istanbul est la troisième initiative majeure
lancée par l’OTAN à l’issue du sommet d’Istanbul en 2004. Cette initiative
est actuellement centrée sur les pays membres du conseil de coopération
du golfe arabo-persique, mais est susceptible d’être élargie dans le futur.
L’objectif de l’initiative de coopération d’Istanbul est d’améliorer la sécurité
et la stabilité par une assistance et un engagement renouvelé en matière
de : réforme de la défense, relations civilo-militaires, relations militaro-mi-
litaires et lutte contre le terrorisme et la contrebande (par le partage de ren-
seignement et la coopération maritime). Six pays ont été invités à rejoindre,
mais actuellement seuls le Bahreïn, le Koweït, le qatar et les émirats Arabes
unis participent à ce programme.
L’OTAN a également d’autres programmes de partenariat avec des pays
regroupés sous le vocable de « partenaires dans le monde entier » (PAG :
Partners Around the Globe). Ces relations sont nouées avec des pays par-
tageant des valeurs communes avec l’Alliance, et sont agréées par le conseil
de l’atlantique nord au cas par cas. Elles concernent le Japon, l’Australie,
la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Irak.
Ainsi, l’OTAN forme, a formé et conseille des cadres des forces de sécurité
en Irak et Afghanistan soit sur leur propre territoire soit dans ses propres
écoles et centres de formation. L’organisation joue également un rôle de
coordinateur dans des relations bilatérales entre ces pays et ceux de l’OTAN.
Enfin, la Malaysie, Singapour, la Mongolie, le Royaume du Tonga, la Co-
lombie et le Salvador sont actuellement impliqués dans les opérations de
l’OTAN ou les soutiennent indirectement. Il existe également un dialogue
récent et qui s’amplifie avec d’autres pays comme la Chine, certains pays
sud-américains, ou de zones géographiques précises (lutte contre la pirate-
rie dans l’océan indien). Le nombre de ces partenaires est donc susceptible
de s’accroître dans les années à venir.
§ 5 – Le rôle de la division de coopération militaire
L’ensemble de ces actions de partenariat et de coopération dépend de la
division de coopération militaire, voyons maintenant quelle est l’étendue
de sa mission. Cette dernière partie ne saurait être aussi exhaustive que les
précédentes, dans la mesure où le détail et l’efficacité des actions de partena-
riat relèvent de l’appréciation des pays concernés et de l’Alliance, et sont par
conséquent classifiés avec un accès restreint aux seules parties concernées.
La division planifie, programme, coordonne, met en oeuvre et contrôle le
partenariat de l’OTAN au niveau stratégique. Cela se fait en particulier grâce
à nos officiers de liaison des pays concernés au SHAPE ou à l’état-major de
l’OTAN à Bruxelles. Pour chaque partenaire, la division fait la synthèse des
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ration en matière de défense des frontières, en étant pleinement interopé-
rable et en luttant contre le terrorisme.
L’initiative de coopération d’Istanbul est la troisième initiative majeure
lancée par l’OTAN à l’issue du sommet d’Istanbul en 2004. Cette initiative
est actuellement centrée sur les pays membres du conseil de coopération
du golfe arabo-persique, mais est susceptible d’être élargie dans le futur.
L’objectif de l’initiative de coopération d’Istanbul est d’améliorer la sécurité
et la stabilité par une assistance et un engagement renouvelé en matière
de : réforme de la défense, relations civilo-militaires, relations militaro-mi-
litaires et lutte contre le terrorisme et la contrebande (par le partage de ren-
seignement et la coopération maritime). Six pays ont été invités à rejoindre,
mais actuellement seuls le Bahreïn, le Koweït, le qatar et les émirats Arabes
unis participent à ce programme.
L’OTAN a également d’autres programmes de partenariat avec des pays
regroupés sous le vocable de « partenaires dans le monde entier » (PAG :
Partners Around the Globe). Ces relations sont nouées avec des pays par-
tageant des valeurs communes avec l’Alliance, et sont agréées par le conseil
de l’atlantique nord au cas par cas. Elles concernent le Japon, l’Australie,
la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Irak.
Ainsi, l’OTAN forme, a formé et conseille des cadres des forces de sécurité
en Irak et Afghanistan soit sur leur propre territoire soit dans ses propres
écoles et centres de formation. L’organisation joue également un rôle de
coordinateur dans des relations bilatérales entre ces pays et ceux de l’OTAN.
Enfin, la Malaysie, Singapour, la Mongolie, le Royaume du Tonga, la Co-
lombie et le Salvador sont actuellement impliqués dans les opérations de
l’OTAN ou les soutiennent indirectement. Il existe également un dialogue
récent et qui s’amplifie avec d’autres pays comme la Chine, certains pays
sud-américains, ou de zones géographiques précises (lutte contre la pirate-
rie dans l’océan indien). Le nombre de ces partenaires est donc susceptible
de s’accroître dans les années à venir.
§ 5 – Le rôle de la division de coopération militaire
L’ensemble de ces actions de partenariat et de coopération dépend de la
division de coopération militaire, voyons maintenant quelle est l’étendue
de sa mission. Cette dernière partie ne saurait être aussi exhaustive que les
précédentes, dans la mesure où le détail et l’efficacité des actions de partena-
riat relèvent de l’appréciation des pays concernés et de l’Alliance, et sont par
conséquent classifiés avec un accès restreint aux seules parties concernées.
La division planifie, programme, coordonne, met en oeuvre et contrôle le
partenariat de l’OTAN au niveau stratégique. Cela se fait en particulier grâce
à nos officiers de liaison des pays concernés au SHAPE ou à l’état-major de
l’OTAN à Bruxelles. Pour chaque partenaire, la division fait la synthèse des
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