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ou transnationales. Pour s’adapter à ces nouveaux défis, l’OTAN a reconnu
la nécessité de regarder bien au-delà de ses traditionnelles limites euroat-
lantiques pour créer des alliances de coopération et de sécurité avec d’autres
pays qui, partout sur la planète, partagent les mêmes préoccupations.
Au cours du dernier sommet de Lisbonne en novembre 2010, les Nations
ont réaffirmé que la meilleure façon d’assurer la promotion de la sécurité
euroatlantique était de tisser un vaste réseau de relations de partenariat
avec des pays et des organisations partout dans le monde telles que l’Orga-
nisation des Nations-unies (ONu) et l’union européenne (uE), et qu’elles
étaient ouvertes au dialogue avec toute Nation partenaire sur les questions
de sécurité d’intérêt commun. De plus, il a été reconnu que les relations
existantes avec nos partenaires devaient être approfondies et que de nou-
velles devaient être créées avec les pays et organisations intéressés.
§ 2 – La mise en oeuvre des partenariats
Les mécanismes du partenariat de l’OTAN ont connu une évolution consi-
dérable au cours des vingt dernières années. Ils tirent aujourd’hui bénéfice
d’une réforme visant à rendre le dialogue et la coopération plus explicites et
tangibles. La stratégie militaire actuelle place le partenariat au coeur de la
mission de l’OTAN. Le partenariat ne signifie pas que tous les partenaires
ont le même niveau d’engagement ou qu’ils veuillent devenir membres de
l’Alliance. Chaque partenaire décide du type d’activité auxquelles il entend
participer. Et au fur et à mesure que le niveau d’ambition en matière de coo-
pération militaire augmente, le champ de participation et son intensité font
de même. Très clairement, le partenariat renforce l’Alliance et augmente
la sécurité et la stabilité internationales. Il peut aussi fournir un cadre au
dialogue politique. Il est également important pour faire face aux nouveaux
défis persistants tels que la prolifération des armes de destruction massive,
le terrorisme, la sécurité maritime, énergétique ou celle du cyber espace.
Le partenariat nous offre aussi la possibilité de partager les expertises, de
soutenir des réformes de grande ampleur dans les secteurs de la défense et
de la sécurité, et de promouvoir la transparence et les évolutions de l’outil
militaire. L’étape suivante est le soutien dans les domaines de l’entraînement
des personnels, le développement des capacités militaires et de l’interopé-
rabilité entre l’OTAN et ses partenaires. C’est un point essentiel pour ce qui
concerne leur participation à nos missions et opérations. L’objectif est de
renforcer les capacités de nos partenaires pour leur permettre de prendre
en charge des missions dans le domaine du maintien de la paix, de la re-
cherche et sauvetage aérien ou maritime, des opérations humanitaires ainsi
que toute autre sur laquelle un accord aurait été trouvé. Tout cela est mené
à bien par une coopération militaire très pragmatique.
Toutefois, pour mener à terme les discussions et la coopération avec nos
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ou transnationales. Pour s’adapter à ces nouveaux défis, l’OTAN a reconnu
la nécessité de regarder bien au-delà de ses traditionnelles limites euroat-
lantiques pour créer des alliances de coopération et de sécurité avec d’autres
pays qui, partout sur la planète, partagent les mêmes préoccupations.
Au cours du dernier sommet de Lisbonne en novembre 2010, les Nations
ont réaffirmé que la meilleure façon d’assurer la promotion de la sécurité
euroatlantique était de tisser un vaste réseau de relations de partenariat
avec des pays et des organisations partout dans le monde telles que l’Orga-
nisation des Nations-unies (ONu) et l’union européenne (uE), et qu’elles
étaient ouvertes au dialogue avec toute Nation partenaire sur les questions
de sécurité d’intérêt commun. De plus, il a été reconnu que les relations
existantes avec nos partenaires devaient être approfondies et que de nou-
velles devaient être créées avec les pays et organisations intéressés.
§ 2 – La mise en oeuvre des partenariats
Les mécanismes du partenariat de l’OTAN ont connu une évolution consi-
dérable au cours des vingt dernières années. Ils tirent aujourd’hui bénéfice
d’une réforme visant à rendre le dialogue et la coopération plus explicites et
tangibles. La stratégie militaire actuelle place le partenariat au coeur de la
mission de l’OTAN. Le partenariat ne signifie pas que tous les partenaires
ont le même niveau d’engagement ou qu’ils veuillent devenir membres de
l’Alliance. Chaque partenaire décide du type d’activité auxquelles il entend
participer. Et au fur et à mesure que le niveau d’ambition en matière de coo-
pération militaire augmente, le champ de participation et son intensité font
de même. Très clairement, le partenariat renforce l’Alliance et augmente
la sécurité et la stabilité internationales. Il peut aussi fournir un cadre au
dialogue politique. Il est également important pour faire face aux nouveaux
défis persistants tels que la prolifération des armes de destruction massive,
le terrorisme, la sécurité maritime, énergétique ou celle du cyber espace.
Le partenariat nous offre aussi la possibilité de partager les expertises, de
soutenir des réformes de grande ampleur dans les secteurs de la défense et
de la sécurité, et de promouvoir la transparence et les évolutions de l’outil
militaire. L’étape suivante est le soutien dans les domaines de l’entraînement
des personnels, le développement des capacités militaires et de l’interopé-
rabilité entre l’OTAN et ses partenaires. C’est un point essentiel pour ce qui
concerne leur participation à nos missions et opérations. L’objectif est de
renforcer les capacités de nos partenaires pour leur permettre de prendre
en charge des missions dans le domaine du maintien de la paix, de la re-
cherche et sauvetage aérien ou maritime, des opérations humanitaires ainsi
que toute autre sur laquelle un accord aurait été trouvé. Tout cela est mené
à bien par une coopération militaire très pragmatique.
Toutefois, pour mener à terme les discussions et la coopération avec nos
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