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la liste d’attente existaient également, tout à fait réglementaires. C’est ainsi
qu’à Paris, acquérant un appartement en 1974, j’ai pu avoir le téléphone, dès
l’entrée dans cet appartement, parce que les anciens propriétaires partaient
en province et me laissaient leur ligne de téléphone, m’évitant une liste d’at-
tente de plusieurs mois. Je me souviens encore de l’étonnement de la dame
qui m’a reçu et vu partir avec mon numéro de téléphone moins d’un quart
d’heure après être entré dans son bureau. À l’époque, en province, certaines
localités étaient desservies par le téléphone semi-automatique, nécessitant
d’appeler un centre de regroupement où une opératrice vous mettait ma-
nuellement en relation avec votre interlocuteur.
Il n’était alors pas question d’envisager des échanges de données via un ter-
minal connecté à la ligne de téléphone.
quelques années plus tard, l’attente pour obtenir une ligne de téléphone était
réduite à quelques jours, le délai pour obtenir un rendez-vous pour l’instal-
lation du poste téléphonique, obligatoirement fourni par l’administration des
télécommunications.En1980,lespremiersterminauxconnectésautéléphone
voyaient le jour. La France avait décidé d’entrer dans l’ère de la télématique.
A) TIC-TAC, Cyclades, Transpac : la genèse de la télématique
1) Les prémices de la télématique
Dans les années 1970, le centre national d’études des télécommunications
2
(CNET ), laboratoire d’études de la direction générale des télécommunica-
3
tions (DGT ), travaille à l’amélioration des réseaux de téléphonie et au test
de nouvelles fonctionnalités. Le CNET va promouvoir un réseau à commu-
tation de paquets, Transpac, et il sera l’un des fondateurs de la norme X25.
4
Dès 1971, l’institut de recherches en informatique et automatisme, IRIA ,
va travailler sur le réseau Cyclades qui apparaît à peu près en même temps
que le réseau ARPANET aux états-unis. Son objectif est de créer un ré-
seau hétérogène qui permette à des machines de constructeurs différents
de communiquer entre elles. À l’époque, les réseaux reliant les ordina-
teurs sont des réseaux propriétaires des constructeurs (SNA chez IBM, par
5
exemple). Le réseau Cyclades, comme ARPANET, utilise les datagrammes
6
pour acheminer les données, Transpac utilise les circuits virtuels , notion
2 Le CNET deviendra, après fusion avec d’autres entités, France Télécom R&D puis Orange
Labs en 2007.
3 La DGT deviendra France Télécom.
4 établissement public à caractère scientifique et technologique créé le 3 janvier 1967 suite
au lancement du Plan Calcul, l’IRIA est devenu l’Institut national de recherche en informa-
tique et en automatique (INRIA) en 1979 (décret du 27 décembre).
5 Découpage des informations en paquets dispersés sur le réseau et rassemblés à destination.
6 Les paquets ne sont pas dispersés, mais se suivent dans un même chemin ou circuit établi
entre l’émetteur et le récepteur.
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la liste d’attente existaient également, tout à fait réglementaires. C’est ainsi
qu’à Paris, acquérant un appartement en 1974, j’ai pu avoir le téléphone, dès
l’entrée dans cet appartement, parce que les anciens propriétaires partaient
en province et me laissaient leur ligne de téléphone, m’évitant une liste d’at-
tente de plusieurs mois. Je me souviens encore de l’étonnement de la dame
qui m’a reçu et vu partir avec mon numéro de téléphone moins d’un quart
d’heure après être entré dans son bureau. À l’époque, en province, certaines
localités étaient desservies par le téléphone semi-automatique, nécessitant
d’appeler un centre de regroupement où une opératrice vous mettait ma-
nuellement en relation avec votre interlocuteur.
Il n’était alors pas question d’envisager des échanges de données via un ter-
minal connecté à la ligne de téléphone.
quelques années plus tard, l’attente pour obtenir une ligne de téléphone était
réduite à quelques jours, le délai pour obtenir un rendez-vous pour l’instal-
lation du poste téléphonique, obligatoirement fourni par l’administration des
télécommunications.En1980,lespremiersterminauxconnectésautéléphone
voyaient le jour. La France avait décidé d’entrer dans l’ère de la télématique.
A) TIC-TAC, Cyclades, Transpac : la genèse de la télématique
1) Les prémices de la télématique
Dans les années 1970, le centre national d’études des télécommunications
2
(CNET ), laboratoire d’études de la direction générale des télécommunica-
3
tions (DGT ), travaille à l’amélioration des réseaux de téléphonie et au test
de nouvelles fonctionnalités. Le CNET va promouvoir un réseau à commu-
tation de paquets, Transpac, et il sera l’un des fondateurs de la norme X25.
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Dès 1971, l’institut de recherches en informatique et automatisme, IRIA ,
va travailler sur le réseau Cyclades qui apparaît à peu près en même temps
que le réseau ARPANET aux états-unis. Son objectif est de créer un ré-
seau hétérogène qui permette à des machines de constructeurs différents
de communiquer entre elles. À l’époque, les réseaux reliant les ordina-
teurs sont des réseaux propriétaires des constructeurs (SNA chez IBM, par
5
exemple). Le réseau Cyclades, comme ARPANET, utilise les datagrammes
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pour acheminer les données, Transpac utilise les circuits virtuels , notion
2 Le CNET deviendra, après fusion avec d’autres entités, France Télécom R&D puis Orange
Labs en 2007.
3 La DGT deviendra France Télécom.
4 établissement public à caractère scientifique et technologique créé le 3 janvier 1967 suite
au lancement du Plan Calcul, l’IRIA est devenu l’Institut national de recherche en informa-
tique et en automatique (INRIA) en 1979 (décret du 27 décembre).
5 Découpage des informations en paquets dispersés sur le réseau et rassemblés à destination.
6 Les paquets ne sont pas dispersés, mais se suivent dans un même chemin ou circuit établi
entre l’émetteur et le récepteur.
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