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R e v u ed el ’ I n s t i t u td uM o n d ee td udéveloppement
édItoRIal
GueRReetpaIxdanslenouvel
oRdReGéopolItIqueMondIal
Irène BOUHADANA, William GILLES et
François-Xavier de PERTHUIS de LAILLEVAULT
« Les principaux fondements qu’aient tous les
états, tant nouveaux qu’anciens ou mixtes, sont
les bonnes lois et les bonnes armes : et comme il
ne peut y avoir de bonnes lois là où il n’y a pas de
bonnes armes, et que là où il y a de bonnes armes il
y a nécessairement de bonnes lois, je m’abstiendrai
de traiter des lois et parlerai des armes. »
N. Machiavel, Le Prince, GF Flammarion, 1980
S i Machiavel a pu esquisser dans Le Prince des idées qu’il a affinées dans
l’Art de la guerre, il a laissé aux gouvernants la lourde responsabilité de
forger les définitions des « bonnes lois ». La guerre et la paix entre les Na-
tions en dépend de manière significative de même que leur prospérité ou
leur déclin.
Le développement des Nations, que l’on retienne son caractère globalisant
ou qu’on le réduise à sa dimension politique, économique ou sociale, consti-
tue une priorité des états à l’échelle mondiale. Bien que la notion même de
développement puisse susciter des divergences selon les sociétés considé-
rées dans la mesure où elle recouvre les aspirations des populations selon
une conception culturelle de l’épanouissement des individus, les définitions
du développement convergent pour lier à ce dernier la stabilité politique et
sociale des peuples, c’est-à-dire l’absence de conflits.
e
Or, le XXI siècle est déjà marqué par un nombre important de conflits en
e
coursdeparlemonde,dontcertainsontdébutéauXX siècle.Lesplusmeur-
triers, pour ne citer que ces derniers, sont illustratifs de la transformation
des conflits de par leur violence accrue et leurs conséquences géopolitiques
qui dépassent largement les frontières géographiques des pays impliqués.
C’est le cas notamment, de la guerre civile en Somalie, débutée en 1991,
o
RIMD–n 4–2013
R e v u ed el ’ I n s t i t u td uM o n d ee td udéveloppement
édItoRIal
GueRReetpaIxdanslenouvel
oRdReGéopolItIqueMondIal
Irène BOUHADANA, William GILLES et
François-Xavier de PERTHUIS de LAILLEVAULT
« Les principaux fondements qu’aient tous les
états, tant nouveaux qu’anciens ou mixtes, sont
les bonnes lois et les bonnes armes : et comme il
ne peut y avoir de bonnes lois là où il n’y a pas de
bonnes armes, et que là où il y a de bonnes armes il
y a nécessairement de bonnes lois, je m’abstiendrai
de traiter des lois et parlerai des armes. »
N. Machiavel, Le Prince, GF Flammarion, 1980
S i Machiavel a pu esquisser dans Le Prince des idées qu’il a affinées dans
l’Art de la guerre, il a laissé aux gouvernants la lourde responsabilité de
forger les définitions des « bonnes lois ». La guerre et la paix entre les Na-
tions en dépend de manière significative de même que leur prospérité ou
leur déclin.
Le développement des Nations, que l’on retienne son caractère globalisant
ou qu’on le réduise à sa dimension politique, économique ou sociale, consti-
tue une priorité des états à l’échelle mondiale. Bien que la notion même de
développement puisse susciter des divergences selon les sociétés considé-
rées dans la mesure où elle recouvre les aspirations des populations selon
une conception culturelle de l’épanouissement des individus, les définitions
du développement convergent pour lier à ce dernier la stabilité politique et
sociale des peuples, c’est-à-dire l’absence de conflits.
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Or, le XXI siècle est déjà marqué par un nombre important de conflits en
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coursdeparlemonde,dontcertainsontdébutéauXX siècle.Lesplusmeur-
triers, pour ne citer que ces derniers, sont illustratifs de la transformation
des conflits de par leur violence accrue et leurs conséquences géopolitiques
qui dépassent largement les frontières géographiques des pays impliqués.
C’est le cas notamment, de la guerre civile en Somalie, débutée en 1991,
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RIMD–n 4–2013
